J’ai pratiqué le handball pendant quatre ans dans le club de Cesson et de Vert-Saint-Denis. J’aimais vraiment ce sport.
            Un jour, après un entraînement, le coach nous a donné les horaires à l’oral pour un rendez-vous de match. Je me suis rendu au lieu du rendez-vous avec mon père mais il n’y avait personne et du coup on est rentrés à la maison. À la fin de l’entraînement suivant, le coach m’a pris à part et m’a demandé pourquoi je n’étais pas là. Je lui ai répondu : « Je suis venu au lieu du rendez-vous mais il n’y avait personne du coup je suis rentré ». Il m’a demandé : « Si quelqu’un ne vient pas au match, quelle serait ta réaction ? ». Je lui ai dit que je m’en fichais et que ce n’était pas mon problème s’il était absent. Et il m’a répondu : « Tu n’as pas l’esprit d’équipe ».
            Mais il faut savoir qu’il m’avait déjà dans sa ligne de mire. Par exemple, durant certains entraînements, alors que c’était moi qui faisais le mieux l’exercice, il disait souvent que ce n’était pas ce qu’il demandait. Quand je ne disais rien et que j’écoutais, il disait en permanence mon prénom. J’étais son souffre-douleur. Du coup ce fut trop, mais j’ai quand même fini l’année et j’ai arrêté après. Alors que si j’avais su qu’il n’était plus coach pour ma division, j’aurais certainement continué aujourd’hui parce que ça me plaît encore de faire du handball avec les potes. Je le regrette vraiment.