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La danse, il faut assumer

Maxime Daudé
18 ans - Pantin

Un jeune parle de sa passion naissante pour la danse.

J’ai intégré un projet de danse il y a deux ans ; c’est le service jeunesse de la ville de Pantin qui me l’a présenté, je fais beaucoup d’activités avec eux. Je suis curieux, j’aime bien essayer des choses, j’ai essayé. Je pensais que ce ne serait pas mon élément, je ne m’y voyais pas, la danse c’est abstrait, ce n’est pas pour moi. Le thème était l’esclavage : il y avait des situations dansées, on se battait, on attrapait des gens, on les jetait, des moments de complicité, de trahison, d’amour. On faisait des ateliers toutes les deux semaines, on était six, que des nouveaux danseurs, trois filles et trois garçons. Le groupe a beaucoup bougé. Avant le spectacle, on a beaucoup répété, plusieurs fois par semaine. Au début, j’appréhendais parce que la danse contemporaine, ce n’est pas banal mais quand j’ai commencé ça m’a plu et j’ai pu voir la danse contemporaine autrement. Grâce à ça, j’ai visité différents lieux et voyagé en Guadeloupe et en Italie. On a fait des représentations dans notre ville et c’est les moments les plus forts parce qu’on était confronté à notre ville, à nos potes, à nos connaissances, à tout le monde. Du coup, il faut assumer. Quand je disais à mes copains « je vais à la danse », ils rigolaient, mais ça ne me perturbait pas trop. Quand ils sont venus voir, ils ont bien aimé.

J’ai voulu changer de style. Quand ce projet a fini, la chorégraphe a ouvert un autre projet de hip hop contemporain, mais pour le moment on a fait que des cours de hip hop en rapport avec le thème de l’eau. Cela me plaît comme idée. Le projet a aussi créé une famille.

Centre national de la danse - Pantin

Centre national de la danse - Pantin